Depuis un long moment déjà, rien ne va plus rue Jean-Marie Prugnot.
Circulation compliquée, stationnement sportif et anarchique, saleté grandissante, incivilités, construction à tout va... la tranquillité de cette rue appartient désormais à l’histoire.
Un degré supplémentaire dans le « n’importe quoi » vient d’être franchi en début de semaine avec l’installation de cabanes de chantier superposées en pleine rue…juste devant des habitations.
Ce chantier initié, vers les numéros 30 de la rue, depuis de longs mois, ne cesse de poser problème.
Depuis l’origine, une partie de la chaussée …d’envergure déjà modeste…est mangée par une emprise au sol en béton obstruant la visibilité pour les habitants de la résidence « La Closerie » et rendant la sortie du parking…peu pratique et dangereuse. En parallèle, les enfants se rendant à l’école Jean-Louis Marquèze sont privés de trottoir et aucun passage clouté n’est matérialisé au sol malgré les demandes répétées des associations de parents d’élèves.
L’hiver dernier, brusquement, le chantier est abandonné, envahi par les eaux, il a été rapidement surnommé la « piscine » par les riverains.
Effet pervers de cette piscine…les moustiques et autres bestioles qui trouvèrent celle-ci à leur goût et vinrent s’installer en masse faisant passer un été épidermiquement chaud aux riverains.
Mais ce lundi, il y a du mouvement, le chantier semble reprendre et l’absurde est atteint avec l’installation de cabanes de chantier superposées…installées quasiment en face de cette fameuse emprise…laissant entre 45 et 75 cm de trottoir. Entre 45 et 75 car au début du passage, un collaborateur averti a cru bon de laisser dépasser un tuyau en plastique réduisant très largement le passage déjà peu généreux.
Résultat, s’aventurer rue Jean-Marie Prugnot pour un père ou une mère de famille équipé d’une poussette devient un exercice qui doit préalablement être intellectualisé pour être mené avec succès.
Je n’apprécie pas la caricature, mais il y a un moment ou l’exaspération prend le pas. Rencontré au pied des cabanes, un riverain directement concerné par cette installation faisait part de sa surprise : « et vous croyez que quelqu’un est venu me prévenir ? Rien !!! »
Alerté, les services municipaux déclarent découvrir eux aussi la situation et ne pas avoir donné d’autorisation à l’installation de ces cabanes…dans ces conditions.
Gageons qu’ils trouveront l’énergie nécessaire pour nettoyer cette rue, rendre praticable les trottoirs, sécuriser le passage des enfants …
C’est le minimum quand même !